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XIII EX​-​VOTOS

by Traître Câlin

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1.
Toile de gouache où s’écoulent les combats : Carnaval de carnage où pleuvent les coups bas Carne avale la rage éthylique au corps las D’autres carnes où s’arrachent à jamais les Horlas Sur ce champ de bataille éventré par la messe Le gout de l’agonie gît où les Kères naissent Au dos rouge chandail, ces reines de la peste D’envie ôtent la vie de leurs bouches d’herpès Ces furies de la nuit ont l’horreur en extase Un fort glas comme bruit et l’extase en horreur Le parfum qui les suit un ersatz d’épectase La vérole le fruit qui répand leur odeur Là au déclin de l’œil quand la vitre se floute Elles observent du seuil l’Outrenoir s’étioler Saoulées du vin du deuil, un cadavre comme outre L’aorte goutte à goutte a rempli les pichets Si par gros appétit, pleines d’avidité Mettons qu’elles désirent plus d’âme à marchander Quand la rixe est finie où vont-elles les trouver ? Les derniers qui expirent ne sont pas les premiers Il faudra que l’on fuît loin des draps de Morphée Car le sommeil, lui, luit pareil aux macchabées Quand la prison de chair dort, on peut se tromper : La narcose ou la mort se ressemble d’emblée
2.
Ivre des virgules du livre Ton envoutement célèbre Ose affirmer ses verbes Ivre des virgules du livre S’assèche le saint que tu sèvres L’affre infirme ses verves Ivre des virgules du livre S’élèvent les sèves célestes L’offre offusque ses lestes Ivre des virgulеs du livre S’éventent lеs points de l’ancêtre L’être étreignait ses lettres
3.
Infernal tel Hadès, six pieds sous cieux Émancipé des affres, mais toujours soucieux De renier les astres, mais jamais sans ciller De déposer les plaintes des abysses sous scellés La nuit tombe le masque, des persona Aussi grave que le glas que le père sonna Du bout de ses yeux blancs, il le fait résonner Comme un bourdon de chair dur et déraisonné Devant la mort comme une offrande la froide idole que l’arme attend Telle une flamme s’agite au vent d’un Zéphyr ou d’un Harmattan Quand le destin choisit sa proie, elle rit de peur ce charlatan De l’euphorie à l’abattement, voilà les ponts que l’âme tend Ton verger des hectares d’extérieur d’exhalaison : Un anti soleil noir où l’on récolte les poisons Tes tempêtes, un mouroir où vient s’échouer ta passion De fabuleux bâtard toujours en mal de rédemption Ce charnier d’anges ingrats où la fange s’exalte Cet exil du trépas que l’agonie exulte Tu le portes comme un manteau, de plume et d’asphalte La douleur en oripeaux se froisse en robe de tumulte Au loin perle le lait au front du martyr Constellations de plaies qui pleuvent de plaisir Écoute s’il te plait les échos des soupirs Maintenant de plus près, les vois-tu s’épanouir ? Attends-tu toujours tomber, la manne autonome Comme la mort voltiger dans les voiles de l’automne Ah ! Ta froide espérance rend ton âme monotone Vois où tu es rendu : ta seule arme est l’aumône !
4.
Tiare d’aiguille Guillotine Tinette d’or Dors en terre Terre brûlée Lait de saint Cingler l’âme Lame en peine Pénible agneau Agnostique Icare aux cimes Cimetière
5.
Un siècle de purgatoire là sur le rivage L’attente aux pauvres, la croisière en otage Ici la file est longue si l’on est dénué d’héritage Les sans-le-sou affluent en une brume de ravage Avide de rage, et suintant l’obscur par tous pores L’arrimage de Charon n’a que de mauvais ports L’amarrage une croix où le navire fait bord Ce mirage à la voix aussi douce que l’or Mais si se trouе le bord et qu’il y a chavirage Nе reste plus qu’alors un rien de l’arrivage Il meurt les plus que mort en un aqueux cavage Le nocher, lui se dore, à l’ombre du naufrage La vaine embarcation, loin d’être de Thésée En sombrant remue l’eau où coulent les damnés Non pas de vibrations ni de houle en apnée : Se soulèvent les flots, l’onde en raz de marée ! Les enfers inondés, les berges dans la crue Comment les réfugier ces âmes corrompues ? Certains touchent le fond, de ce fleuve d’élus Quelques-uns sont déjà hors de portée de vue
6.
Là, étalé telle la bouée à la verticale L’état de l’eau à la limite du liquide L’horizon se brouille et son image est létale Autour de moi cette mer d’huile prend des rides Mes yeux d’embruns se rouillent, délavés par les Hadès Je les lave de la houle, étalée par les abysses Ma vue embrumée roule, étoilée d'un ciel de flot qui s’abaisse Sous de sombres mers de houille, frelatées par de la pisse Séléné c'est l'astre qui inonde les reflets Froide flamme d'un âtre dans un désert d'eau salée C'est l'ainée, c'est les affres immondes de mes pensées Elle illumine mais n'immunise pas de la marée Noyé par la folie, l'espoir a peur Qu'on se fasse de l'infini, l'explorateur Que le moindre oubli de brasse, inspire la torpeur Que l’obscur où l'on se baigne soit avide de profondeur Car les entrailles des océans, ce noir onirisme Cette entaille au néant, liqueur de séisme Est une entrave, un aimant, un couloir, un prisme Où s’engravent les amants seuls en manque de nihilisme Au passé mon corps se dore à l’orée de ces mers Désormais je m’endors dans des eaux qui ne dorment plus La mort est comme la mer, personne n’a pied dans son caveau La mer est comme la mort, personne n’a pied dans son caveau
7.
J*$n7 entre dans la ville de Jérusalem et se rend au Temple pour aller prier YHWH, son Père. Quand il arrive, il voit des marchands de colombes, et aussi les tables des changeurs d’argent. Alors J3znS se met en colère et pour chasser tous les marchands du Temple, il renverse les tables et les chaises des vеndeurs. Et il leur dit très fort : « Il est écrit quе la maison de mon Père est appelée une maison de prière. Et vous, vous l’avez transformée en un repaire de brigands ! » Combien de corps perdus que la secte engraina ? Qui occulte l’horloge que l’apôtre engrena ? Des chimères de misère sous leur habit grenat Qui auscultent les chairs comme on ouvre une grenade De sibyllins sicaires, les sourires assortis Vices plein les viscères, des satyres assombris De si vilains vicaires qui se cachent sous vos lits Lissent bien le suaire où s’attache la folie ! Assassin au cimeterre à la lance à la croix Incessant cimetière, alliance de roi Asséchant Déméter, sa semence et ses lois Assenant Lucifer de semonce, de son poids Camarilla du cloitre, fieffé de fortune Impertinente prière, impudeur importune Iscariote aristocratique, pendu dans les dunes Miséreux missel, démystifiée lacune De si belles cicatrices, le rictus rétréci Coupure viciatrice à l’étanche frénésie Décibel catharsis avalanche d’hérésie Au ciel l’avarice, aux cieux l’infamie ! Suspension consentie de l’incrédulité À trop voir Dieu, on n’y voit plus aucune utilité Car derrière les sévices de l’expiation Se cache le mensonge de l’illustration Conception consentie de l’Inimmaculée Puis l’adieu de ceux qui t’ont juré fidélité Entre-temps le désert et ses tentations Puis le drame de ta chair peu illustre à Sion
8.
Dents d’anciens déchaussés au pentacle du pandémonium Pendaison prévue au sortir du funérarium Mise à l’abîme de ceux qui sont de peuple l’opium : Les premiers seront les derniers plus d’auréole sur le podium Descente aux enfers par l’entrée des artistes Sous l’effigie blafarde d’une idole qui s’attriste Pour y voir la retraite de ceux qui ont eu de l’emprise Sur les signes, les symboles et les thèses tentatrices Les errances divines immolées d’arrogance Les croix dansent sur le fil tendu de la démence Et l’air rance du vide inondait les semences De croyances stériles dont la foi est l’absence Sous les feux de la rampe, les Dieux s’y invitent Ils ne marchent plus ils rampent, ne parlent plus s’évitent Les saints du passé ont la santé qui s’effrite Pour ceux qui font les lois, la jeunesse passe vite Ne reste plus de leur histoire que des déchets testamentaires De vieilles rengaines illusoires enfouies comme l’amant en terre Qui voudrait voir le miroir où s’étiolent les âmes en l’air De ceux qui hantent le manoir l’Eden ou encore l’éther
9.
L’éther était tari pour une éternité Alors l’air avait affaibli les gueules d’autorité Qui hantent les Olympes à l’orée des outrages La mort et la divinité font fort souvent mauvais ménage C’est pourquoi… La charogne de Charon chavire De l'or jusqu’aux yeux Son change est chéri des charniers Où s’achètent les cieux Qu’enchaînent les chiures chérubines Qu’acharnent les orages Le Styx est un chenil d’abîme Ses chiens cherchent la rage Le gras de ta grâce Aphrodite Granule et grouille de grillons Pas de peau blanche, mais gris granite Grave Graal au fond du sillon La fin a gravé dans ta chair La faim aggravée de ta graisse Que grappillent asticots et vers Du tissu tendu de tes fesses Maintenant ce sont eux qui gargouillent Et toi tu n’es plus que gargouille Du nectar nait les tares Du confort nait l’escarre L'Olympe est un lazaret Un mouroir aux plaies lézardées Dionysos ne dandine que de son saoul : De son verre plus de vin, mais des vers qui s’écoulent Damné, mortel sur terre, diffamé par la foule Ses Ménades ont perdu leur attitude de goule Sans ton thyrse tu chancèles Boiteux aux 4 vents Ivre comme un carrousel Gros tarin, bouche sans dent Comme un rien le divin devint alcoolique Ses suivantes dans des caisses n’ont plus rien de frénétique
10.
Dieu est mort et enterré, sa tombe ébène est mitoyenne D'orgies où l’on fait des décès des statistiques et des moyennes L'écoumène et le créateur partagent le même genre de vice : L'un a la haine l’autre a la peur, les deux se gavent d'avarice Nos âmes noircies vont sans délai, du néant êtres citoyennes Lе spectre vit dans nos reflеts, au sein d'une jument troyenne La plèbe et le grand géniteur sont sous la même hégémonie : L'une a la glèbe l'autre a le glaive, les deux se joignent à l'agonie Je n'ai trouvé qu'un synonyme à Dieu… M A L A D I E Et je n’ai vu que l’ombre de ses yeux… Le M A L n'a pas dit adieu Comment définir les effets, de l’échéance cette chienne Si la douleur est partagée, entre le loup et la hyène L'Eden et le consommateur font face à l'avarie : L'un a la dette, l’autre à la quête, les deux aumônes se sont taries Les deux se rejettent le rejet, mais qui va être le mécène La vertu ou bien le péché, mais qui va financer la Cène ? Le vieil éphèbe, le débiteur instiguent le Capital en égérie : L'un est l'échec, l'autre la pègre, hypnotisés par ce qui luit
11.
Que les couples copulent… Carapace pour carapace, dent pour dent Deux à deux, dos à dos, adossés sur le vent Doublet onduleux ou dyades mouvantes Ces couples sont contraires sur une base d'épouvante L’éclair et sa Leda Le tonnerre sous les draps Que l'amour enlaidira Que l'idylle déchirera L’éclaircie et sa lucarne Le regard et la carne nue La sculpture qui sе marne Le renard еt sa patte-pelu La ménade et son vacarme Le déviant et la viande crue Le silence des carmes Consommé comme un grand cru L'anima que l'on incarne Comme un crâne et sa mue Que les couples copulent L'Adonis que l'anémone hâte La défaite où l'on s'est cru apte L'agonie que le glas gâte Le rêveur que la crue happe Qui a cru que le prix à payer était aussi élevé Que la gorge asséchée ne cessera de crier
12.
Des Nephilims dans des nefs illimitées Chantant l’énochien, le connaissant sans l’imiter Le langage eunuque au détour de la glotte Un flot d’hystérie sur lequel la langue flotte Pas de symphonie mais des images idiotes Des rimes d’ignominie pour un odieux despote Qui soulignent l’infamie, l’arrangent d’une litote Quand l’abime amnistie la sottise Iscariote S’ils étaient une fleur, ils seraient un chrysanthème S’ils étaient un chant, ils seraient un cri sans thème S’ils étaient un hymne ils seraient de la crise l’anthem Mais s’ils étaient humains, ils ne seraient plus les mêmes Ces anges arrogants à la gorge agaçante Sirène du mépris à la langue harassante À la Cène épris se gavant d’épouvante N’ont pour seul armement que leurs voix qui déchantent Holocauste oral tel Babel et sa démise Ce blockhaus vocal sur le verbe à la main mise Apostolat d’élocution pour un peuple qui se divise Et qui postule aux élections des androgynes qui médisent Vos voix un vent crypté et incompréhensible O sophiste céleste aux paroles insensibles Visites nos rêves que nos délires te ternissent Ou préfères-tu que la miséricorde t’éternise ?
13.
D’Abel et Caïn à l'atome et cathode Les têtes tombent et roulent comme celle d’un saint sous Hérode La belle catin et le faux homme s’érodent Sous les pluies hiéroglyphes de ces pages qu’on décode D’Ulysse et Pénélope au vice qu’on évoque Les astres s’étiolent comme celui dont on écope Des viscères nées breloque jusqu’au Lys et ses tropes Les vies cernées de loque sont au service des époques D’Orphée, ses Ménades à l’or fin des monades L’agneau évite de l’avide désert sa noyade Oyez, sérénades d’airain au ton fade Le gai glas de minuit, l’angélus en aubade Des délices d’un cyclope à l’hybris d’un sinoque Les guerriers, les fous à lier, sont ceux dont Dieu se moque Pour plaire au misanthrope pas d’équation haddock Les érudits, les illettrés sont sous le joug de sa syncope De Babel aux Sabins, de l’Exode aux pogroms Il y en a bien plus d’un qui a déjà croqué la pomme Du taureau d’airain à la

about

Music video for LIBRE EBRIETE: www.youtube.com/watch?v=NWG0f3fyQXI
Music video for NOIR DE NEANT: www.youtube.com/watch?v=4DBTxSqmDlo
Music video for VERTUEUX VICE: www.youtube.com/watch?v=hhLj3W4ptZQ
Music video for CIELS SENILES: www.youtube.com/watch?v=KBXNawkF6JU

Traître Câlin is a duo; four armed Janus, originally cradled within antique myths and their immortals: the Mediterranean sea, Corsica. Faint mystery surrounding the band’s name, Judas, the traitor, an embrace with a dagger, the oxymoron never opposed the duo. Partners in music and drinking brothers since always. It’s in 2018 that a first project was conceived. Born from a drunken idea, an ambient microphone, a torn Bible, four synths, literary automatism and an endless love for wickedness. At the beginning was Par Traitrise, the first EP, evangelically surrealistic, with a chanted voice dancing with the noise, seeking solid ground with analog tones and a macabre writing style, reeking of experimentations. Capernaum partially controlled (often the Beast, instinctively precedes his Master), escorted inevitably with a hangover once finished, to the creation of a first album. XIII EX-VOTOS (13 ex-votos), revives the idea of these marble offerings, these wishes, these ex-votos nailed to the walls of churches. Achieving a fresco composed of 13 different titles, many anti-prayers thrown in the decayed faces of dead deities, who have perished, Thank God, eons ago. A will of steel it takes to walk on divine fatalism, a fuse Nietzsche lit before spiraling down and molding himself into the bland copie of Hybris, that is insanity. Digested long ago, the various musical and literary influences of this duo are here regurgitated, translated by synths who are sometimes ethereal, oftentimes grainy, which compose the noise orchestra of the band. The voice, a bitter companion to the sound, endeavors to establish rhythmic lies Traître Câlin would like to be truths. As serious as a joke, the proliferation of aphorisms, dictated by alcohol and Christic despair, a monkey in poetry and the quest for fine words. This chastised vocabulary is ultimately a trap to a divinity castrated by time.

Traître Câlin est un duo, Janus à 4 bras originellement basé au milieu du berceau des mythes antiques et des immortels : la Méditerranée, Corse. Peu de mystère autour de l’appellation du groupe, Judas, ce traître, câline au couteau et l’oxymore n’a jamais contredit le binôme. Compagnons de musique et de beuverie depuis toujours, c’est en 2018 qu’un premier projet s’accouche. Né d’un hasard alcoolisé, d’un micro d’ambiance, d’une Bible déchirée, de deux synthés, d’un automatisme littéraire et d’un amour sans faille pour la méchanceté. Au commencement était Par Traîtrise. Premier EP évangélico-surréaliste où la voix scandée, s’acoquinant du bruit, balbutie les premières bases d’une sonorité analogique et d’une écriture à l’automatisme macabre au relent d’expérimentation. Capharnaüm à moitié contrôlé (car souvent la Bête, d’instinct, précède son Maître) qui amena fatalement, la gueule de bois enfin terminée, à la création d’un premier album. XIII EX-VOTOS (13 ex-votos), reprend l’idée de ces offrandes de marbre, ces vœux, ces ex-voto que l’on trouve cloués aux murs des églises. En résulte une fresque composée de 13 titres différents comme autant d’anti-prières jetées à la gueule décomposée des divinités déjà mortes depuis, Dieu merci, bien longtemps. Une volonté ferreuse de marcher sur le fatalisme divin de ce que Nietzsche amorça avant de sombrer totalement dans cette pâle copie de l’Hybris qu’est la folie. Digérées depuis longtemps, les multiples influences musicales du duo sont ici régurgitées, traduites par les synthés parfois éthérés, souvent granuleux qui composent l’orchestre bruitiste du groupe. La voix elle, compagnon d’amertume de la sonorité, s’efforce d’affirmer des mensonges rythmés que Traître Câlin aimerait être vérité. Aussi sérieux qu’une farce, la multiplication d’aphorismes dictée par l’alcool et le désespoir christique, singe la poésie et la quête du beau mot. Mais ce vocabulaire châtié n’est finalement qu’un piège à l’égard d’un divin châtré.

credits

released October 13, 2020

Traître Câlin = nAda + Jbaâl
Composition, interprétation, enregistrement, mixage, artwork :
Traître Câlin @ Studio Planet Caravan & Cafard Nord
Master : Arthur Rizk
Guitares sur DORICA CASTRA : Olivier Torre & Thomas Viti
Batterie sur NOIR DE NEANT : Vighjatore

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Traître Câlin Paris, France

Born from a drunken idea, an ambient microphone, a torn Bible, four synths, literary automatism and an endless love for wickedness.

Né d’un hasard alcoolisé, d’un micro d’ambiance, d’une Bible déchirée, de deux synthés, d’un automatisme littéraire et d’un amour sans faille pour la méchanceté.
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